par la pluie
À force d’interrompre la moisson, les épisodes pluvieux dégradent l’état des cultures. Beaucoup de blé tendre reste à faucher et la menace vient notamment d’une germination sur pied.
Blé tendre : vigilance sur la qualité
Le phénomène semble moins marquant pour les orges d’hiver, qui voient une année plutôt satisfaisante. Longtemps mal en point, le colza offre finalement de bonnes surprises.
Résultat des caprices du ciel, seuls 20 % de la collecte en blé tendre étaient réalisés au 22 juillet chez le collecteur Soufflet qui admet des rendements moyens à bons. C’est moins qu’attendu en juin, la pluie ayant fait quelques dégâts, avec des parcelles versées sur 5 à 8 % des surfaces, d’après les chiffres.
La bonne surprise du colza
Le colza s’avère « une très bonne surprise » chez Océalia, qui voit des rendements exceptionnels autour de 4 t/ha (contre 3,3 t/ha en moyenne), parfois à des niveaux records. Cela en dépit d’un coup de froid au moment de la floraison. Les pluies ont visiblement été favorables au remplissage des graines.
Les premières orges de printemps chez Soufflet, semées à l’automne, sont jugées « plutôt bonnes » avec un calibrage satisfaisant mais « pas exceptionnel », souvent inférieur à 90 %. Arrivé au tiers de sa collecte, le négociant réceptionne une seconde vague « un peu décevante » côté rendement, de 60 à 80 q/ha.
Le calibrage est lui « moyen, assez faible », à 75 %. Vivescia, à 50 % de sa collecte, tire pour sa part un bilan correct en rendement et qualité. La germination demeure sous surveillance, selon l'évolution des conditions météorologiques.











