
De plus, si le lait est transformé sur place en fromages, ceux-ci sont distribués à plusieurs endroits. Toujours de manière locale, l’éleveur livre des restaurants, des magasins bio. Le magasin à la ferme ne représente, lui, que 10 à 15 % de la vente. On y trouve du fromage, évidemment, mais également divers produits, comme des légumes. « J’ai créé des synergies avec d’autres magasins à la ferme ».
Celui qui travaille sur toute la chaîne : production, transformation et commercialisation, a également fait le choix de se diversifier il y a trois ans. En effet, il s’est lancé dans les œufs, et possède actuellement 200 poules pondeuses, lesquelles se trouvent dans un poulailler mobile. « Comme je réalisais les livraisons pour les fromages, j’ai complété mon offre. La production est d’environ 170-180 œufs par jour. Je possède aussi un point de libre-service à Vissoul pour les gens du village ».
Les volailles sont nourries à hauteur d’un tiers avec sa propre production. Elles restent 17 mois sur site, puis il y a une vente aux particuliers qui fonctionnent très bien, selon lui. « Elles partent toutes comme ça, je n’en ai même pas assez », sourit-il.
