la qualité en évitant
les contaminations croisées
tout risque de déclassement, voire de destruction, des céréales. Fegra livre
donc ses conseils, pour une moisson sans mauvaise surprise.
Ne pas stocker dans un hangar dédié à d’autres matières premières
Parmi les substances actives incriminées, figurent souvent celles qui sont utilisées lors du stockage de pommes de terre (1,4-diméthylnaphtalène, chlorprophame) ou dans le cadre du traitement des plants de pommes de terre (flutolanil…). C’est pourquoi, Fegra attire l’attention des agriculteurs sur le fait que les céréales ne peuvent être stockées dans un hangar dans lequel d’autres matières premières ont été entreposées et pour lesquelles des produits de protection des plantes de synthèse (origine non naturelle) non agréés en céréales ont été utilisés. Il s’agit d’une clause figurant sur l’Affiche verte relative aux normes de réception et de stockage des céréales, oléagineux et protéagineux (lire à ce sujet notre édition de la semaine dernière).
S’il n’est pas possible de stocker des céréales dans un autre hangar, il est conseillé de prendre contact avec son négociant afin de voir dans quelle mesure les céréales peuvent être livrées directement chez lui.
De plus, il est primordial de nettoyer d’une manière appropriée et responsable les équipements utilisés pour d’autres productions ayant été traitées avec des produits non agréés en céréales, avant de déplacer/transporter des céréales avec ces mêmes équipements.
Dans le respect du Standard Vegaplan
Les conditions de stockage sont essentielles pour une bonne conservation du grain. Tout entreposage de céréales de plus de 6 semaines est considéré comme du stockage long terme dans le Standard Vegaplan. Il implique le respect des exigences liées à cette activité (reprise sous l’abréviation « COPs » dans la check-list de Vegaplan). Cette activité, dont les exigences seront contrôlées par l’auditeur, est explicitement mentionnée sur le certificat Vegaplan.
Pour rappel, les céréales livrées doivent être saines, loyales et marchandes. L’agriculteur reste par conséquent individuellement responsable de la qualité des céréales qu’il a livrées et des dommages causés par une livraison défectueuse.











