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Départ d’une jument

Temps de lecture : 2 min

Il faut que je vous l’annonce : notre cheval de trait ardennais est mort le 12 juillet dernier. Je me souviens de la petite pouliche née au printemps 1998.

Le cadeau

Sa mère, Rouquine de Bras, était le cadeau – un cheval de trait – que désirait mon mari pour son demi-siècle de vie. Ce matin-là de la naissance de notre Danette, projetant un proche poulinage, tout le monde s’était levé tôt. À six heures, aucun signe du proche évènement mais un peu plus tard, Dany, la voisine de la prairie, nous avertis que le poulain était né. Sans assistance. Bonheur sans pareil, c’était donc une pouliche !

Nom d’un cheval

Du coup, la voisine Dany a été nommée marraine de l’animal d’autant plus que « tout le monde s’était levé pour Danette ».

Plus tard, elle a fait l’objet d’un projet de croisement avec Cob normand au Haras de St Lô, en Normandie. Il s’ensuivit la naissance du petit étalon Loro 2000, le bien nommé puisque né cette année-là.

Toute une vie

Plus de vingt-sept ans de complicité et de bonheur nous ont liés à ce doux cheval dont la fonction principale a été d’embellir le paysage. Elle passait souvent l’encolure en même temps que sa comparse Fanny, au-dessus d’un mur qui fermait une prairie surélevée, dans un joyeux hennissement. Surtout quand j’étais un peu tard pour le picotin. Nadia, une autre voisine pourvoyait au ravitaillement de carottes.

Les « vétos » sont des héros

Toute ma reconnaissance va au docteur Françoise S., qui, dans son rôle de vétérinaire, a pris en charge l’euthanasie de l’animal de 27 ans qui ne pouvait plus se lever et à Pierre, le sauveur superbooké mais sur lequel on peut toujours compter, pour la transporter au point de chargement du clos.

Marlène André

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