ornières, des peupliers ploient sous les rafales d’ouest. Au loin, les marais d’Harchies forment un damier d’étangs et de roselières. À la lisière du parc naturel des plaines de l’Escaut, les habitations s’avancent comme une île, posée sur un léger replat que le vent balaie sans relâche. Ici, la transition énergétique ne s’affiche pas en banderole, elle tourne lentement, dans le murmure du paysage depuis que Pierre Dubois a
choisi de laisser le vent participer à la vie de son exploitation.
Depuis 2017, cette machine singulière fournit une part de l’électricité nécessaire à la ferme : entre 8.000 et 10.000 kWh par an, soit près d’un quart...
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