La Belgique souhaite renforcer ses exportations vers le Brésil
Le ministre fédéral de l’Agriculture Willy Borsus a rencontré son homologue brésilien Blairo Maggi afin de traiter de différents dossiers agricoles bilatéraux. La Belgique a rappelé son souhait de faciliter ses exportations vers le Brésil.
Les deux ministres de l’Agriculture se sont rencontrés le 25 janvier à Bruxelles pour travailler sur un certain nombre de dossiers agricoles. À cette occasion, le Brésil a exprimé son intention de réduire la charge administrative liée à l’évaluation des dossiers d’exportation en cours. « Ces mesures seront certainement bénéfiques pour les exportateurs belges », estime le ministre Borsus qui précise que la Belgique exporte actuellement pour 150 millions de produits agricoles vers le Brésil.
Poires, gélatine et produits laitiers
Depuis août 2014, la Belgique a entrepris des démarches pour exporter ses poires au Brésil. En effet, la production de poires belges est complémentaire avec la production de poires brésiliennes étant donné qu’elles sont récoltées à des saisons différentes. La rencontre entre les ministres aurait permis d’avancer sensiblement sur le dossier. « Un accord de principe pourrait aboutir dans les jours qui viennent. Les premières exportations pourraient alors commencer dans quelques semaines », juge Willy Borsus.
Concernant la gélatine, les demandes d’importation de produits de faible risque sanitaire pourront désormais bénéficier de facilités et de flexibilité. Ainsi, une visite d’inspection sur place pourrait ne plus être obligatoire. Cela devrait également faciliter les échanges.
L’exportation de produits laitiers belges vers le Brésil existe déjà, mais de nouvelles sociétés souhaitent exporter vers ce pays. D’autres cherchent à diversifier leur assortiment de produits sur le marché brésilien. La Belgique espère que l’approbation de nouveaux producteurs laitiers belges et de nouvelles catégories de produits puisse avoir lieu à l’aide d’une procédure simplifiée basée sur l’expérience positive du marché existant.
Si le Brésil est un grand exportateur de café, sucre, tabac en feuilles, maïs, farine de soja, bois, cuirs et peaux, viande de bœuf (vers Hong-Kong, le Venezuela, l’Égypte et l’Iran), viande de porc (vers la Russie, l’Ukraine et la Chine) et poulet (vers la Russie surtout), il est aussi considéré, par les producteurs européens, comme un marché de consommateurs de plus en plus important.
À l’issue de leur rencontre, les deux ministres ont signé un Memorandum of Understanding décrivant les accords pris entre les parties.
