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Sept des 20 métiers que souhaiteraient faire les jeunes sont en pénurie

Dans le top 20 des métiers qui intéressent les jeunes en fin de secondaire, sept sont actuellement en pénurie. Néanmoins, si les envies de ces jeunes de 5, 6 et 7e secondaires se réalisent, sept secteurs déjà en manque de main-d’œuvre souffriront encore plus d’ici quelques années, ressort-il d’une étude menée par le Forem et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Ce sera notamment le cas des secteurs du commerce et de la vente, de l’informatique, de l’industrie, de la mécanique mais aussi, dans une moindre mesure, de l’horeca, la construction et le tourisme, pour lesquels les offres d’emploi sont bien plus nombreuses que les candidats.

A contrario, d’autres domaines qui attirent moult jeunes risquent de faire bien des frustrés, notamment l’agriculture et les espaces verts, les arts et sports, les banques, assurances et l’immobilier ainsi que le secteur de la communication. Ces branches, que les jeunes en fin d’étude secondaire semblent apprécier, recrutent en effet très peu.

Les cinq métiers qui font le plus rêver la jeune génération sont ceux de policier, enseignant, médecin, militaire et chercheur en science exacte. Parmi les 20 professions les plus envisagées, sept sont actuellement en pénurie : enseignant, médecin, infirmier, mécanicien auto, analyste/développeur informatique, comptable et architecte.

Bien que la proportion diffère en fonction de la filière d’enseignement, la première motivation pour choisir son métier futur est la même partout : le salaire (20 %). En deuxième position, c’est le critère de la stabilité de l’emploi (13,4 %) qui est retenu, suivi de celui d’un environnement de travail agréable (12,7 %). À l’inverse, le fait d’avoir un métier offrant une visibilité (1,9 %) ou le sentiment d’être utile (5,9 %) sont les moins pertinents aux yeux des jeunes. La question de la mobilité est bien plus importante pour les élèves du qualifiant, probablement parce qu’ils y sont déjà plus confrontés que leurs homologues du général notamment via leurs stages, relève le Forem.

Autre différence notable entre type d’enseignement : les élèves en général ou transition ont bien plus que ceux du qualifiant tendance à choisir des études avant de choisir un métier.

Toutes filières confondues, seuls trois élèves sur 10 indiquent que le nombre d’offres d’emploi pourrait influencer leur choix de carrière, tandis que quatre sur 10 ne s’y intéressent pas et un quart se dit indécis sur la question.

Au total, 2.193 élèves de 5, 6 et 7e secondaires, scolarisés en Wallonie, ont été interrogés sur leurs aspirations professionnelles en mars et avril derniers. Quarante pourcents étaient dans l’enseignement général, 14 % dans l’enseignement de transition hors général et 46 % dans le qualifiant. Les résultats ont ensuite été mis en parallèle avec les offres d’emploi publiées au Forem au premier semestre 2023.

(Belga)

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