MHE - FCO : avancées dans les campagnes de vaccination
Les acteurs des secteurs agricole et vétérinaire se sont mis autour de la table avec le ministre Clarinval pour faire le point, les 28 mars et 2 avril derniers sur la campagne de vaccination obligatoire contre la langue bleue et la MHE (maladie hémorragique épizootique).
Les autorités ont noté les avancées positives de la campagne de vaccination obligatoire contre la langue bleue. Les premiers retours font état d’une dynamique efficace, avec des résultats encourageants grâce à la mobilisation collective du secteur, tant des éleveurs que des vétérinaires. De grandes quantités de vaccins ont déjà été livrées et administrées et des livraisons importantes sont annoncées pour les semaines à venir.
« Ceci permettra d’obtenir suffisamment de vaccins d’ici la fin du mois de mai pour vacciner l’ensemble du cheptel. S’il peut y avoir des manques temporaires de disponibilité, il n’y a actuellement pas d’indications de pénurie des vaccins » a souligné dans un communiqué le ministère fédéral de l’Agriculture.
À ce jour, l’équivalent de 38 % des bovins et de 39 % des ovins est déjà vacciné contre le BTV3, avec une progression constante chaque semaine. L’immunisation contre la MHE progresse également, atteignant 21 % des bovins. Pour les autorités fédérales, « ces chiffres témoignent de la dynamique positive de la campagne et de l’implication active des vétérinaires et des éleveurs ».
La FJA déplore des ratés et appelle à poursuivre l’effort
Des données favorables dont la portée a été quelque peu nuancée par la Fédération des jeunes agriculteurs qui a salué l’enveloppe de 40 millions € dégagée par le ministre pour soutenir la campagne de vaccination obligatoire, tout en déplorant toutefois le retard de livraison du vaccin pour le sérotype 8 de la langue bleue.
Un délai qui questionne les éleveurs qui vont être contraints de lâcher leurs bêtes alors qu’elles ne seront pas immunisées. « Pas par choix, mais à défaut de disponibilité des vaccins. Et ce alors qu’on sait que la maladie est présente à nos frontières. De plus, vacciner en prairie est compliqué, voire carrément dangereux avec certaines races » a tenu à souligner le président de la FJA, Florian Poncelet par voie de communiqué.
