Les activités de certification du Carah reprises par le CdL
Le 31 décembre prochain, le Carah mettra un terme à ses activités de certification. Ce service sera, en effet, repris par l’organisme de certification du Comité du Lait.

Avec la volonté de continuer à assurer un service optimal aux agriculteurs en matière de certification, le Comité du Lait et le Carah, deux asbl aux valeurs communes ont conclu ce partenariat. Suite à cet accord, les agriculteurs et les autres types d’opérateurs dont le ou les cahiers des charges étaient certifiés par le Carah pourront faire appel, s’ils le souhaitent, au CdL en vue d’assurer le maintien de leur certification et la réalisation des audits qui y sont liés. Dans ce cadre, les deux organismes assurent qu’ils veilleront à assurer un transfert simple, fluide et serein des dossiers, garantissant la continuité dans le suivi de la certification. Ainsi, les deux auditrices du Carah seront transférées pour intégrer l’équipe du Comité et resteront disponibles pour poursuivre leur collaboration avec tous les clients qui le souhaitent, parmi les 1.180 opérateurs suivis. Et le travail ne manque pas avec au total sur le prochain cycle (2026-2027-2028) de 2.000 audits prévus.
Au niveau du CdL, cette décision de collaboration s’inscrit dans sa mission de base de service au monde agricole et dans le cadre de son plan stratégique visant à étendre ses activités d’audits et de certification à l’ensemble des secteurs de l’agriculture, végétal et animal et à élargir son offre de services. Cette approche lui permet également de valoriser sa grande expertise auprès de l’ensemble de ces secteurs.
Un service utile aux agriculteurs
Les activités d’audits et de certifications se situent dans des domaines particuliers. Tout d’abord, les guides sectoriels d’autocontrôle de l’Afsca reprennent les exigences légales en matière d’hygiène, de traçabilité et d’autocontrôle. Ensuite, Standard Vegaplan et CodiplanPlus Bovins concernent les productions végétales et les productions de viande bovine. Les deux approches se déclinent donc pour les producteurs, mais aussi pour les entrepreneurs de travaux agricoles et horticoles
Il y a aussi les obligations régionales, traduisant la réglementation européenne visant à réduire les risques dus aux pesticides sur la santé humaine et l’environnement (Integrated Pest Management I.P.M) et enfin la Qualité Filière Lait (Q.F.L.), certification par le CdL.
Sur le terrain, les agriculteurs pourront prendre contact avec l’équipe afin de vérifier si les mesures décrites dans les cahiers des charges sont appliquées correctement.








