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Le Japon lève à son tour son embargo sur le porc belge

Le 30 août, le Japon a officiellement levé son embargo sur le porc belge, instauré dans la foulée de l’apparition de la peste porcine africaine dans le sud de la province du Luxembourg en septembre 2018.

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Suite à la détection d’un foyer de peste porcine africaine (PPA) sur le territoire belge voici trois ans, 30 pays avaient mis en place des mesures d’embargo sur le porc belge et ce, bien que le secteur porcin domestique soit resté totalement indemne de la maladie.

Grâce à la récupération du statut officiel « indemne de PPA » au niveau mondial, le 21 décembre dernier, auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), en collaboration avec le secteur concerné et les différentes ambassades, avait immédiatement entamé des négociations avec les pays tiers pour lever les embargos en question.

Le 14ème  embargo levé

Après la Corée, l’Afrique de Sud, Singapour, la Biélorussie, le Mexique, l’Uruguay, l’Ukraine, la Russie, la Nouvelle-Calédonie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, la Thaïlande et le Nicaragua, le Japon est le 14ème  pays à lever son embargo sur la viande de porc belge.

Cette levée d’embargo est particulièrement significative pour la Belgique. Le pays du Soleil-levant représente en effet un marché important pour le secteur de la viande de porc belge. En 2018, avant l’embargo, nous avions exporté près de 600 t de viande vers le Japon selon la Fédération belge de la viande (Febev).

La réouverture du marché japonais est le résultat d’une collaboration étroite entre l’Ambassade belge au Japon, les autorités japonaises, l’Afsca et le secteur de la viande de porc. Il s’agit, en outre, d’un signal important vers d’autres pays qui n’ont pas encore franchi ce pas. C’est pourquoi l’Agence poursuit ses efforts pour rouvrir les autres marchés d’exportation encore fermés. Les discussions sont en bonne voie pour l’Australie et Taïwan, mais sont plus compliquées avec d’autres pays comme la Chine, et ce pour différentes raisons.

Et le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, d’ajouter : « Maintenant que notre pays est indemne de PPA, de plus en plus de marchés internationaux se rouvrent à notre viande de porc. Cela ne se fait toutefois pas toujours sans heurts et est souvent très compliqué… ».

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