Les variétés de ray-grass et autres espèces pour prairies de fauche et pâturées recommandées par Fourrages Mieux en 2022
Choisir les variétés les plus adéquates constitue une étape importante lors du semis des prairies permanentes et temporaires. Au sein du Centre Pilote Fourrages Mieux, les partenaires confrontent chaque année les résultats des essais comparatifs établis dans différentes régions naturelles. L’objectif ? Définir les variétés les mieux adaptées aux différents types d’exploitations.
Par : Le Sillon Belge
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L’asbl Fourrages Mieux compte parmi ses partenaires expérimentateurs le Centre de Recherche pour l’Est de la Belgique (Agra-Ost) à St Vith, Elia-UCL à Louvain-la-Neuve, le Centre de Michamps à Michamps, les unités systèmes agricoles (Cra-W) à Libramont, le CPL Végémar à Waremme.
Certaines données, notamment pour les espèces « secondaires », proviennent également d’un partenariat avec l’Allemagne dans le cadre du Centre transfrontalier Glea à Bitburg.
Notons que les recommandations sont formulées sur base de nombreuses années d’expérimentation dans les conditions pratiques d’utilisation, que ce soit en pâturage ou en fauche, et ce dans différents sites représentatifs de la Wallonie.
Les critères d’appréciation retenus pour l’élaboration des listes de variétés recommandées sont :
– la productivité ;
– les valeurs alimentaires ;
– la pérennité et la résistance à l’hiver ;
– la vigueur et la résistance aux maladies (helminthosporiose, rouille, fusariose…) ;
– pour les ray-grass anglais intermédiaires et tardifs, le comportement au pâturage : appétabilité et résistance au piétinement.
Les listes ci-jointes ne sont bien évidemment pas exhaustives car toutes les variétés disponibles dans le commerce n’ont pas été testées dans les essais. Sont reprises dans les tableaux 1, 2 et 3 les variétés qui se sont révélées les meilleures dans les essais et qui sont commercialisées en 2022.
EconomieLa baisse de la production belge d’aliments pour animaux en 2023 a été limitée à -3%, là où elle enregistrait encore une chute de 6% l’année précédente. Le secteur belge de l’alimentation animale a également enregistré une baisse limitée de son chiffre d’affaires, qui s’élève à 6,5 milliards d’euros, ce qui le place en 7e position au sein de l’Union européenne. La part du secteur de l’alimentation animale par rapport à l’ensemble du secteur alimentaire est restée relativement stable à 9%.