D’autre part, prétendre que les producteurs bio ne détiennent que des Holstein est totalement faux, simplement, les 2 ans de reconversion au bio se font avec le troupeau que l’on a, puis en général, pour des raisons d’interdiction d’usage d’antibiotiques et autre médicaments, commencent les croisements avec des bêtes plus rustiques, comme la Montbéliarde ou la Normande par exemple. Ce métissage renforce l’autonomie sanitaire du troupeau. Travailler en race pure est souvent plus délicat, car porteur de tare et de défauts de consanguinité.
Quant à l’idée de B.E. de tenir plus de vaches rustiques, pour avoir plus de veaux, elle est impossible car la réglementation bio les limite à 26 % de moins à l’hectare, qu’en conventionnel.
Ceci étant dit, la science n’en finit pas de découvrir des qualités à l’aliment bio par rapport au conventionnel, dernier en date, COOP, une chaîne de supermarché suédoise a offert une alimentation 100 % bio à une famille pendant 15 jours, des tests d’urine ont été réalisés avant et après cette période, en seulement 15 jours les pesticides avaient quasi disparu… CQFD, on ne devrait plus fabriquer de la nourriture avec du poison !
