
Ces sculptures auraient été réalisés en Grèce avant de tomber dans les mains de l’empereur romain Constantin I au IVe siècle, qui les utilisa pour décorer son hippodrome à Constantinople. A cette époque, la sculpture dans son entier représentait un char tiré par les quatre chevaux. Après la chute de Constantinople, l’attelage fut amené à Venise par les croisés. Cinq siècles plus tard, la sculpture redeviendra un trésor de guerre et sera emportée par Napoléon Bonaparte pour être installé à Paris. Après la chute de l’empereur, les Autrichiens la restitueront à la ville de Venise.
Les chevaux de Saint-Marc sont uniques dans leur genre, car la plupart des trésors de guerre métalliques antiques ont été fondus.
Si, les amateurs de chevaux ont l’occasion de les observer dans le musée de la basilique Saint-Marc, ils seront frappés par l’expression très «vivante» de leur regard et de leurs narines, mais également par la beauté de leur musculature, encore mise en valeur par le bronze doré de leur robe. Les chevaux sont positionnés deux par deux, et l’un a les oreilles tournées vers l’autre. Comme c’est le cas chez les chevaux en attelage …. vivants. D’ailleurs, pas mal de visiteurs leur parlent également.
