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Certification des céréales

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Depuis cette récolte 2017, les collecteurs belges doivent, conformément à la Feed Chain Alliance (FCA, ex GMP), réaliser au moins 80 % de leurs achats de céréales auprès d’agriculteurs belges certifiés pour le Standard Vegaplan. Pourtant de nombreux collecteurs certifiés FCA éprouvent des difficultés à atteindre ce taux de 80 % de céréales certifiées auprès des producteurs. Or, la non-conformité mène irrévocablement à une suspension du certificat FCA et à l’interdiction d’accès au marché.

Pour inciter les producteurs à obtenir la certification Vegaplan ou équivalente (ACS, VVAK), la fédération professionnelle des céréales – Synagra –, en concertation avec les autres fédérations, a pris la décision suivante : « À partir du 1er janvier 2018, une différence de prix de 5 €/tonne sera faite dans la cotation indicative de Synagra entre les céréales certifiées et non-certifiées. À partir de la prochaine récolte, ce malus sera doublé, et il pourrait y avoir interdiction de livraison non certifiée, par analogie avec la livraison des betteraves. » Une période de transition est prévue pour les agriculteurs. Jusqu’au 31 décembre prochain, ils ont la possibilité de souscrire à une demande/engagement chez un organisme de certification indépendant (OCI). L’agriculteur qui peut justifier cette démarche échappe à la pénalisation jusqu’au 1er juillet 2018. À cette date, la demande/engagement doit être transformée en un certificat. Autrement dit, les agriculteurs disposent d’une année pour se conformer à cette certification. Pour la campagne 2017/18, le tonnage de céréales des agriculteurs, qui est sous le statut de demande/engagement de certification, pourrait remplir les exigences FCA, dans le cadre de cette mesure transitoire valable jusqu’au 1er juillet 2018. Au-delà de cette date, seuls les certificats seront valables pour la règle des 80 %.

D’après Synagra

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