Accueil Archive

Dans certaines régions, récoltez d’urgence !

Temps de lecture : 2 min

Les taux de matière sèche du maïs ensilage n’ont progressé que de 1 à 2 % lors de la dernière semaine. Les conditions météorologiques automnales ont bien ralenti la progression de la maturité partout en Wallonie.

Au centre du pays, les récoltes ont pourtant débuté. En effet, les variétés précoces sont à maturité et se situent actuellement entre 33 et 37 % de matière sèche d’après les derniers prélèvements. Ces variétés devront donc être récoltées d’urgence dès que les conditions météorologiques s’amélioreront en deuxième partie de cette semaine. Dans la foulée, les variétés plus tardives pourront aussi être récoltées puisqu’elles atteignent en moyenne 32 à 34 % de matière sèche.

Au sud du sillon Sambre-et-Meuse, les variétés précoces vont pouvoir être récoltées lorsque la météo va s’améliorer puisque les meilleures situations de ces régions emblavées avec cette gamme de variétés atteignent actuellement les 32 % de matière sèche.

Par contre, celui qui a opté pour des variétés plus tardives devra encore patienter au minimum une semaine à 10 jours, soit vers la fin septembre. En effet, ces variétés n’atteignent en moyenne que 26 à 31 % de matière sèche. Les dernières prévisions climatiques sont favorables à la progression de maturité et cette météo plus clémente devrait perdurer plusieurs jours. Il n’est dès lors pas nécessaire de se presser pour récolter ces variétés plus tardives au sud de la Meuse, sous peine de provoquer des écoulements de silo.

En Ardenne, selon les premiers prélèvements, les maturités ne sont pas encore très avancées puisque les variétés ultra-précoces à très précoces ne se situent en moyenne qu’entre 23 et 26 % de matière sèche. La patience est dès lors de mise. Mais la période plus favorable prévue pour les prochains jours devrait aider les agriculteurs de ces régions.

D’après le Centre

pilote maïs

le 18 septembre

La Une

Face à la hausse des coûts de production, les arboriculteurs manifestent leur colère

Végétaux Face à l’explosion de leurs coûts de production, une centaine de fruiticulteurs wallons et flamands se sont rendus ce 6 février au siège de Comeos, la Fédération belge du commerce et des services, afin de faire entendre leur voix. Ceux-ci dénonçaient, notamment, la hausse de leurs coûts de production et ce, alors que « les marges dégagées par les grandes surfaces permettraient de rémunérer équitablement les producteurs sans que les consommateurs ne soient obligés de payer plus », affirment-ils.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs