La jeune génération a tout de suite accroché et apprécié le potentiel infini de l’informatique. Les vieux pépés comme moi ont suivi comme ils ont pu, et depuis lors, tiens tiens, j’envoie des textes au Sillon Belge. C’était un peu le monde à l’envers, avec les enfants qui enseignaient un nouveau langage à leurs parents. Cette génération « Y », hyperconnectée et informatisée, approche maintenant l’âge mûr, la petite quarantaine. Ce sont eux qui dictent les tendances et tracent les voies du futur. Le monde est branché par mille prises sur l’hyper-communication. Qui saurait se passer de son PC, de son Mac, de son GSM, de son Smartphone ? Les agriculteurs, sûrement pas, certainement plus.
Tout passe maintenant par Internet : identification animale, PGDA, registre des DAF, déclarations de superficie PAC, demande de primes, consultation en ligne des aides européennes, de son dossier de pension (ben oui, quoi !), etc., etc. Une autre fonction de l’informatique dévore sans cesse des parts de marché : le commerce en ligne. « L’e-commerce » est en train de bouffer le commerce traditionnel. On peut acheter et vendre de tout : des bouquins, des vêtements, des pièces détachées pour réparer une machine, des tracteurs d’occasion, etc. !
Pourquoi ne serait-il pas appliqué dans les filières de ventes directes à la ferme ? Il est déjà possible de commander son panier de produits bio auprès d’organismes comme « La ruche qui dit oui ». Pourquoi ne pas franchir un pas supplémentaire, en conventionnel ou en bio, et proposer sur le Net des repas prêts à être cuisinés ? Le site de vente en ligne aurait toutes les données en main et expliquerait la façon dont a été cultivé tel légume, dont a été nourri tel bovin ou tel cochon. La génération « Y » est friande d’écologie autant que d’informatique : ce serait l’occasion de faire passer des messages, de renouer le dialogue autour d’un repas à préparer. Et sans nul doute, ce concept « HelloFresh » offrirait une voie de diversification tout à fait envisageable.
Qu’en pensez-vous ?











