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Le Ventre des Belges

Temps de lecture : 2 min

Une histoire alimentaire des temps d’occupation et de sortie de guerre.

Entre 1914 et 1948, la Belgique connaîtra cinq crises alimentaires. La population belge échappera toutefois à la famine. Fruit d’un doctorat en histoire, cet ouvrage analyse comment notre pays a surmonté ces crises alimentaires et a donné lieu à un « miracle économique » belge.

Densément peuplée, structurellement déficitaire en produits agricoles de première nécessité et intrinsèquement libre-échangiste, la Belgique ne semblait guère armée pour supporter deux occupations et deux longues sorties de guerre. Depuis le XIXe siècle en effet, la Belgique exporte essentiellement de la valeur ajoutée, c’est-à-dire du travail. Elle vend au monde ses produits semi-finis pour payer ses matières premières industrielles ainsi que le pain blanc de ses ouvriers.

Entre 1914 et 1948, notre pays connaîtra cinq crises alimentaires (1914-1918, 1918-1921, 1939-1940, 1940-1944, 1944-1948), soit près de 16 années de privations et de disette. Ces crises alimentaires seront marquées par la chute brutale, voire la quasi disparition, des approvisionnements extérieurs de la Belgique.

Au cours de la Première et Seconde Guerre mondiale, la population belge échappe toutefois à la famine en dépit du blocus britannique et des prédations allemandes massives nourries par un marché noir florissant. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle parvient à relancer rapidement sa production industrielle et ses exportations.

Ce miracle économique belge ne peut être compris qu’en étudiant les crises alimentaires précédentes dont la puissance publique, les élites dirigeantes, le monde agricole et le mouvement ouvrier ont su tirer les enseignements.

Fruit de la thèse de doctorat à l’ULB de Luis Angel Bernardo y Garcia, l’ouvrage est en vente à la boutique des Archives générales du Royaume ou via publicat@arch.be.

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