Les filières céréalières alimentaires ne représentent plus qu’une faible proportion des ensemencements de céréales en Wallonie. Une situation que le Collège des Producteurs évoquera lors de la Fête des Pains qui se tiendra le 5 mai à Bruxelles.
Par : Le Sillon Belge
Temps de lecture : 2 minPartage :
Au cours de ce samedi, le grand public sera informé de l’existence des différentes céréales produites sur notre territoire et en Europe, et il découvrira les produits transformés qui en résultent au travers notamment d’une application gratuite « Destination Céréales ».
L’objectif ? Faire participer les familles et favoriser le dialogue interculturel, en se servant notamment de la composition des pains de traditions différentes.
À partir de quelles céréales fabrique-t-on la bière ? Le pain ? Les pâtes ? Les biscuits ? Autant de questions présentées sous forme de quiz, de puzzles, de jeux de mémoire, et qui permettent d’en savoir un peu plus sur le contenu de nos assiettes.
8.300 producteurs en Wallonie
Avec plus de 8.300 producteurs de céréales, les grandes cultures représentent plus de la moitié (53 %) de la superficie agricole (SAU) de la Wallonie. Il s’agit principalement de céréales (30 %) et de cultures fourragères (13 %).
Les céréales sont majoritairement utilisées pour l’alimentation animale (46 %), la fabrication d’amidon (26 %) et la production de bio-éthanol (18 %).
La meunerie-boulangerie représente actuellement moins de 10 % de l’utilisation des céréales belges, tandis que la malterie-brasserie ne représente qu’1 %.
Relancer la culture d’orge brassicole
Alors que chez nous, la bière est une institution, que nous exportons du malt et des bières partout, les quantités d’orge brassicole semées ne cessent de diminuer. La filière belge de la malterie n’est donc plus alimentée que de manière anecdotique par des orges brassicoles wallonnes. Afin d’augmenter le taux d’auto-approvisionnement, la filière wallonne fait depuis octobre 2017 l’objet d’un plan de développement stratégique jusqu’en 2027.
En pratique : samedi 5 mai 2018, de 10 à 21h, au Rond-Point Schuman à Bruxelles.
EnvironnementLa réduction des émissions de 80 à 95 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 27 ans est vitale pour la stabilité et l’existence de nos sociétés. Des climatologues précisent qu’il faut très vite accélérer de cinq fois la décarbonation par rapport à ce qui est en cours. Notre « budget carbone » individuel d’européens doit passer de 10 t de CO2 à cinq fois moins en un peu plus d’une génération. Le secteur agricole est à la traîne dans la réduction de ses émissions ; ces réductions n’atteignent que la moitié de celles de l’ensemble des secteurs depuis 1990.