Deux fois plus d’agriculteurs engagés !
Affrétés à l’occasion de ses cinq ans par l’asbl Natagriwal, les natagribus ont véhiculé plus d’une centaine de personnes le 22 mai à Lavaux-Ste-Anne. Les navetteurs d’un jour ont pu parcourir sur le terrain des actions mises en place par des agriculteurs et des propriétaires ruraux dans le cadre des Méthodes agro-environnementales et climatiques (MAEC) et de la gestion du réseau Natura 2000.
Créée en 2013 avec le soutien des autorités wallonnes, l’asbl Natagriwal dresse aujourd’hui un bilan de ses activités.
Un engagement fort pour l’environnement
Ils étaient 20 % en 1998, ils sont aujourd’hui 45 % à contracter des MAEC dont voici quelques chiffres : 11.344 km de haies, 3.844 mares, 10.210 hectares de prairies de haute valeur biologique, 2.245 km de tournières enherbées, 1.264 km de bandes aménagées, ...
Concernant le réseau européen Natura 2000 : 13 % du territoire wallon y est officiellement inscrit. Le réseau est maintenant pleinement opérationnel en Wallonie (toutes les mesures de conservation sont entrées en vigueur). L’asbl informe les propriétaires et les gestionnaires concernés à travers diverses actions de communication et publications diffusées à près de 59.000 exemplaires à travers la Wallonie.
Les projets de restauration écologique sont en plein essor : 60 projets de restauration sont terminés ou en cours, 60 autres projets sont en demande.
Hubert Bedoret, directeur de Natagriwal : « Au travers de nos activités, nous souhaitons mettre en exergue l’importance du programme agroenvironnemental pour le monde agricole et pour l’environnement. Il représente le principal outil de la Politique Agricole Commune (PAC) en faveur de la biodiversité.»
«Le rôle et les actions au quotidien du monde agricole et forestier sont par ailleurs essentiels pour le développement du réseau Natura 2000. Ces actions doivent être amplifiées et pour cela maintenir une priorité aux relations agriculture-environnement et forêt-biodiversité dans le cadre des nouveaux programmes de développement rural prévus en 2020.»
Et de conclure: «il est en effet essentiel de « réenchanter » le réseau Natura 2000 dont la complexité de mise en œuvre a parfois occulté l’ambitieux projet sociétal de valorisation de notre patrimoine naturel qu’il représente ».
