Bruxelles se plaint sans cesse de la pollution, des nuisances, du bruit… Peut-être a-t-elle oublié qu’à partir des années ‘50, elle avait tout : ministres en tous genres, Région Wallonne, CEE, centre de tri postal le plus moderne d’Europe, chaîne de montage W.T.C., et j’en passe… Cela flattait son orgueil et sa population avait le gros cou…
Aujourd’hui, ils veulent tous faire de leur ville un poumon vert et les plus chanceux ont trouvé refuge à la campagne. Le malheur, c’est que nombre de ces néoruraux sont à l’origine de conflits entre agriculteurs et particuliers pour de simples problèmes de basses-cours ou de chien, pour ne citer que cela… Pas vraiment sympa tout ça. Je me rends à la capitale à la seule occasion du Salon Agribex. Je prends alors le train et le métro. Ce que je vois est loin d’être au top ! Au menu de la nouvelle société ou du nouveau monde : graffitis, crasses, matériels endommagés…
Le climat, notre modèle en cause
En ce qui concerne le climat, il est bien temps d’y penser ! Et, nous pouvons être sûrs que l’on va nous bourrer le crâne jusqu’à nous faire devenir dingue ! Pourtant, il suffit de se pencher sur le modèle de société que nous entretenons. Toutes ces fausses idéologies ! C’est du business pur et dur ! Les entreprises ne gagnent jamais assez. On n’hésite pas à écraser un concurrent. On pousse à la surconsommation, à l’achat de produits de mauvaises qualités, irréparables ou démodés de suite. On crée des besoins inutiles, on favorise même les divorces car cela dédouble les achats, c’est un business que le libéralisme aime et entretient. Un petit détour par le salon de l’auto pour acheter une voiture dernier cri, par le salon des vacances pour programmer ses vacances de rêves, par le magasin de multimédias pour se procurer le dernier smartphone haut de gamme. Chips, coca et Hamburger à bas prix font de grands festins alors que le bon, beau et noble morceau de B.B.B reste aux oubliettes !
Désabusée ? et Bravo à Marc Assin
J’ai pu lire le texte « Désabusée » de Héliotrope (édition du 11 janvier 2019). Le coup classique à une exception rare ! Laissez médire médias et colporteurs car ils sont à la hauteur de leur baratin. Même si nous sommes des gens de terrains, nous ne sommes pas convaincants. Mais je me pose la question, pourquoi notre métier d’agriculteurs doit-il apporter tant de transparence à des personnes qui ne le méritent pas ou se fichent de nous ?
J’en profite également pour féliciter Marc Assin pour ses beaux commentaires, beaucoup devraient en prendre de la graine.
Enfin, je termine… D’après la jeune génération, il faut vivre avec son temps, mais, si c’est vers un nouveau monde de ce genre que l’on se dirige, je dis simplement : pauvre monde !
