« Pour la viande bovine, les difficultés remontent à 2013 et s’expliquent notamment par la surproduction », explique le ministre, chiffres à l’appui. « On a un ratio de 160 %. On est donc fort dépendant des exportations. Il y a aussi la baisse de la consommation : 25 % de moins au cours des 8 dernières années. » À cela s’ajoute la sécheresse qui a frappé de plein fouet les élevages en 2018 et a entraîné l’achat de fourrages et autres aliments pour nourrir les troupeaux.
Le secteur des pommes et poires et encore plus dépendant des marchés d’exportation. Or, il subit encore et toujours les conséquences de l’embargo russe… « Actuellement, 36 % de la récolte de pommes est toujours stockée, soit 100.000 t. »
