Dans le cadre d’une collaboration européenne, ces scientifiques ont étudié une autre maladie, la tremblante
« Quand le prion passe d’une espèce à l’autre, il subit une modification de ses propriétés biologiques », explique Olivier Andreoletti, chercheur à l’Inra de Toulouse. Les résultats indiquent que « le prion de l’ESB est très probablement préexistant dans celui de la tremblante atypique. »
« Ces particules d’ESB classique semblent spontanément produites lors du processus de réplication » de l’agent de la tremblante atypique, précise le communiqué.
C’est la première fois qu’on a une démonstration expérimentale de l’origine de la maladie de la vache folle, souligne M. Andreoletti.
Ces résultats « posent la question de la ré-émergence » de l’ESB via la tremblante atypique. Identifiée en 1998 après l’épizootie que l’on a connu, cette maladie « affecte l’ensemble des pays où des ovins et des caprins sont élevés ». « On la détecte très mal et on ne sait pas la prévenir », poursuit le chercheur, qui estime le taux de prévalence de la tremblante atypique à 6 cas pour 10.000 tests.
Ces résultats « posent la question de la ré-émergence » de la maladie de la vache folle via la tremblante atypique
