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Des réactions contrastées à ces objectifs ambitieux

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Les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) estiment que les agriculteurs « ont besoin de solutions leur permettant d’atteindre ces objectifs ambitieux tout en préservant leurs moyens de subsistance et l’économie rurale européenne. Une approche précipitée pourrait menacer la sécurité alimentaire, la compétitivité de l’agriculture européenne et le revenu des agriculteurs, alors que ces derniers ont déjà été fortement touchés par la crise liée au Covid-19 ». Le Copa-Cogeca souligne également que « tout étiquetage nutritionnel et recommandations diététiques devraient reposer sur des données scientifiques solides, en évitant des raisonnements simplistes qui peuvent induire en erreur », notamment sur les produits d’origine animale.

L’industrie européenne des produits de protection des cultures ne se dit pas opposée à la fixation d’objectifs de réduction des pesticides mais « un taux de réduction de 50% d’ici 2030 n’est pas réaliste et n’aura pas l’effet souhaité d’avoir un modèle de production alimentaire plus durable en Europe », estime-t-elle.

Selon Ifoam Europe (agriculture biologique), il est possible d’atteindre 25% des terres biologiques dans l’UE d’ici 2030 si la pac prévoit la rémunération nécessaire pour les avantages de la conversion et du maintien de l’agriculture biologique par le biais des politiques de développement rural existantes ou d’outils innovants tels que les éco-régimes.

Les ONG – Birdlife, les Amis de la Terre ou le Bureau européen de l’environnement –, saluent globalement ces propositions ambitieuses tout en se montrant prudentes sur la manière dont elles seront mises en œuvre sur le terrain. Greenpeace regrette néanmoins que la Commission européenne ne reconnaisse l’impact de la surproduction et de la surconsommation de viande sur la santé, la nature et le climat sans proposer de mesure pour en réduire la consommation.

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