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Prix du pain en hausse

Temps de lecture : 2 min

Dans ce contexte géopolitique perturbé ayant provoqué la flambée du prix du panier de la ménagère, certains de nos dirigeants n’ont pas encore compris l’importance de notre autonomie alimentaire.

De nos jours, quelques simples bonnes tartines peuvent paraître coûteuses pour les moins bien nantis de chez nous. Malgré cela certains élus, se prétendant défenseurs des moins favorisés, risquent par leur politique de faire encore monter le prix du pain, cette nourriture de base.

Voici l’une ou l’autre de leurs « bonnes » idées : ils voudraient obliger les agriculteurs à sacrifier 4 % de leurs terres pour en faire des zones vertes non productives alors que certains risquent de manquer de blé ! Si cela n’était pas suffisant, cette nouvelle obligation pourrait ne pas être subsidiée comprimant encore l’insuffisant revenu des agriculteurs.

Selon certaines sources, d’autres propositions auraient été émises concernant ces 4 % qui pourraient aussi être occupés par des cultures imposées. Celles-ci ne pourraient être protégées par des produits phyto et devraient donc être désherbées par des pauvres indiens, roumains… à des prix n’intéressant pas nos nombreux demandeurs d’emploi bien au courant que la terre est basse.

Pour garder le moral, nous allons revisiter une chanson d’Hugues Aufray :

Dis-moi Céline, les journées ont passé

Pourquoi n’as-tu jamais pensé à te ranger ?

Des agriculteurs qui vivaient ici

Essaie de t’en faire des amis.

Non, non, non ne rugis pas, non ne rugis pas

Tu as, tu as toujours des yeux bleus

Non ne rugis pas, non ne rugis pas

Tu aurais pu nous rendre heureux.

Dis-moi Céline, qu’est-il donc devenu

Ce joli champ de blé qu’on n’a jamais revu

Est-ce pour nous affamer

Que tu l’as laissé s’enherber ?

Non, non, non ne rugis pas, non ne rugis pas

Tu as, tu as toujours des yeux bleus

Non ne rugis pas, non ne rugis pas

Tu pourrais nous rendre malheureux

Dis-moi Céline, toi qui es notre élue

Toi qui fus notre ministre, toi qui as milité

N’as-tu vécu pour toi autrefois

Que sans jamais penser à nous ?

Ne pleure pas, non ne pleure pas

Tu as, tu as toujours des yeux bleus

Ne pleure pas, non ne pleure pas

Resterons-nous toujours près de toi ?

André Jadin,

Meux

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