
Six Belges sur dix affirment connaître le logo « Eurofeuille », obligatoirement présent sur tous les produits bio pré-emballés. Ce qui en fait le label le plus fréquemment reconnu parmi les 5 labels publics et privés liés à l’agriculture biologique soumis aux répondants. Reste que seuls 3 répondants sur 10 savent l’attribuer au label bio européen. Les labels « AB », « Biogarantie », « Nature & Progrès » et « Demeter » viennent ensuite compléter ce classement.
La connaissance du label bio testée
L’étude a approfondi le sujet de la connaissance du label européen en mesurant la connaissance du panel sur les règles qui président à son attribution. Ainsi, 64 % d’entre eux affirment connaître au moins partiellement les règles liées à l’agriculture biologique. Pour vérifier plus concrètement la connaissance de ces dernières, une liste d’éléments de réglementation correspondant ou non aux règles en vigueur a été soumise aux répondants qui devaient évaluer leur véracité.
Sur base des réponses, il apparaît que les répondants semblent majoritairement au fait de l’interdiction des produits chimiques de synthèses et des OGM; de l’utilisation strictement curative d’antibiotiques et de l’obligation de donner aux animaux une alimentation 100 % bio et de les sortir dès que les conditions le permettent.
En revanche, l’impossibilité de vendre des produits estampillés bio pendant leur période de conversion est un aspect moins connu du public, ainsi que la possibilité d’utiliser du cuivre et la périodicité des contrôles de l’Afsca.
Image positive des produits bio
Par rapport au baromètre bio réalisé en 2020, les consommateurs gardent une image positive des produits issus de l’agriculture biologique. Ils se rejoignent notamment sur le fait que la certification bio garantit le respect d’un cahier des charges; que les contrôles des opérateurs bio sont assurés régulièrement par un organisme indépendant; qu’un produit bio non-UE doit respecter le même niveau d’exigence pour bénéficier du label Eurofeuille voire que l’agriculture bio favorise la biodiversité.
Néanmoins, les pourcentages de répondants considérant que le bio ne constitue pas une réponse aux enjeux environnementaux contemporains ou que la certification bio est un alibi pour augmenter le prix des produits ont augmenté par rapport à 2020. Notons toutefois qu’une majorité de répondants demeurent en désaccord avec ces deux postulats.
Une consommation stable
Toujours en regard du baromètre 2020, la proportion de consommateurs affirmant consommer bio reste stable, mais cette consommation apparaît actuellement plus fréquente. En effet, la proportion de non-consommateurs bio n’a que marginalement varié. Celle de consommateurs déclarant consommer des produits bio une à plusieurs fois par mois a diminué et la part de « gros » consommateurs (affirmant consommer des produits certifiés bio au moins une à plusieurs fois par semaine) a augmenté.
