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Rendements et protection de la biodiversité

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Les objectifs proposés par la commission européenne pour réduire l’utilisation des pesticides, protéger les sols et restaurer la nature sont à la fois « réalisables et nécessaires », selon un rapport financé notamment par Ifoam Organics Europe.

La plateforme de recherche TP Organics, qui a rédigé le rapport, invite les décideurs de l’UE à « amorcer une transition vers l’agroécologie et développer davantage l’agriculture biologique, plutôt que de favoriser la maximisation des rendements à tout prix ».

Une garantie pour la sécurité alimentaire

L’agriculture bio établit un équilibre entre les rendements et la protection du climat et de la biodiversité, ce qui en fait la meilleure garantie de sécurité alimentaire à long terme, d’après le rapport, qui demande que les efforts soient faits pour parvenir à l’objectif de 25 % de terres agricoles biologiques dans l’UE d’ici à 2030. La réalisation de cet objectif permettrait de réduire les achats d’engrais et de pesticides de 12,7 % et de 14,5 %, respectivement.

Selon des estimations, les rendements biologiques varient de 107 % des rendements conventionnels pour le blé dur à 61 % des rendements conventionnels pour le blé standard (de nombreuses autres cultures se situant dans une fourchette de 80 à 90 % des rendements conventionnels).

La production céréalière totale de l’UE serait ainsi réduite de 5 à 10 %, si 25 % des terres agricoles de l’UE sont cultivées selon le mode biologique, mais cette réduction peut être « largement compensée par la diminution du nombre de têtes de bétail et de la demande d’aliments pour animaux qu’entraîne l’augmentation de la production biologique, ainsi que par la réduction des déchets alimentaires », selon TP Organics.

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