La viande en haut de l’affiche, bilan

mitigé pour la nourriture végétarienne

Anne Baugnet est responsable du restaurant de l’Epasc. Entre deux plateaux, elle nous a accordé un peu de temps pour nous expliquer la manière dont fonctionne la cantine, et surtout pour quel type d’aliments optent les élèves. « Hier, c’était le jour des frites, on a fait 400 repas, ce mercredi, avec le steak, on va tourner aux alentours de 350. Demain, c’est du poisson donc je sais qu’avec 300 portions j’aurais assez. Le bœuf ne fonctionne pas forcément mieux, mais je vois que la viande est fort appréciée auprès des jeunes. La preuve, avec le steak de ce mercredi, je n’ai pas de déchets ».

En effet, les plats arrivent majoritairement vides du côté des élèves qui sont limités à 150 grammes de viande dans leur assiette, suite au plan alimentaire. Un plan qui prévoit aussi de la nourriture végétarienne, et là, c’est loin de faire l’unanimité. « C’est une fois par mois, et ce jour-là, certains rouspètent. Mais nous communiquons à ce sujet, en leur disant d’où ça vient, et que cela fait partie d’une alimentation saine », poursuit celle qui travaille comme cuisinière depuis 34 ans et dont les parents étaient fermiers. D’ailleurs, forte de son expérience, elle a testé le bœuf local avant de le proposer à la cantine. « Nous avons goûté le steak, le rosbif, la carbonnade et le burger. Tout était très positif », conclut-elle.

D.T.