Accueil Archive

Toujours des limaces et peu d’altises jusqu’à présent!

La culture de colza d’hiver présente des levées très différentes selon les champs. La pluviométrie excessive après les semis de colza, a entraîné une levée difficile à plusieurs endroits, nécessitant parfois un ressemis.

Temps de lecture : 2 min

Les stades au sein de la culture varient fortement et vont, lorsque le colza est levé, du stade cotylédons à 4 feuilles pour les plus développés. Les levées sont donc hétérogènes dans de nombreux cas.

Des dégâts de limaces sont bien visibles, aussi bien en bordure qu’au milieu du champ. Il ne faut pas hésiter à utiliser un molluscicide, en cette année humide. Les limaces sont toujours menaçantes car le colza n’est pas encore assez développé. Il faut continuer à être attentif au développement de la culture surtout si les pluies sont de retour.

Le relevé des pièges à insectes, dans le cadre du réseau de piégeage, indique de faibles captures d’altises malgré quelques journées estivales connues la semaine dernière. Les altises adultes ont été capturées dans 7 bassins, à raison de 1 à 7 individus par piège. Dans plusieurs bassins, aucune altise n’a été piégée. Les morsures d’altises sur plantes ont été observées dans 12 champs, avec une faible proportion jusqu’à présent, allant de 2 à 15 plantes touchées sur 40. Il n’y a donc pas d’intervention insecticide à réaliser mais la surveillance doit continuer, au vu des divers stades du colza à l’heure actuelle. Selon le choix de la variété au moment du semis et de la désinfection des semences, les jeunes plantes de colza sont protégées contre les premières attaques d’altises par la désinfection insecticide, au flupyradifurone (Buteo Start) ou au cyantraniliprole (Lumiposa).

Un bon départ de la culture du colza d’hiver nécessite notamment une bonne surveillance des limaces et des altises.

C. Cartrysse,

Cepicop

La Une

Courrier des lecteurs : enrubannons en rose

Voix de la terre Pourquoi le rose me demanderez-vous ? Non pas parce que je suis une fille voyons, ce n’est pas fini ce temps où on genre encore cette couleur ? Le rose parce que c’est la couleur choisie par l’association de Think Pink, elle-même qui organise entre autres des campagnes d’information et de sensibilisation qui luttent contre le cancer du sein. Hep, hep, hep ! Restez bien attentifs, y compris vous messieurs, car vous pourriez apprendre des choses à ressortir au repas de famille dominical.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs