un équilibre possible

Les chasseurs, au même titre que les agriculteurs ou propriétaires forestiers, façonnent nos paysages, contribuant ainsi à la préservation de notre biodiversité. Leurs actions ne concernent pas seulement les espèces chassées ; de nombreuses autres bénéficient directement ou indirectement des aménagements réalisés. C’est ainsi que voient le jour des haies, servant de refuge et de garde-manger à de nombreuses espèces terrestres ou aériennes ; rôles qu’assurent également plusieurs mesures agro-environnementales et climatiques soutenues par la politique agricole commune. Des mares, zones refuges et autres bosquets apparaissent également, avec la même fonction. Ces aménagements servent en outre de corridors écologiques, ici aussi au bénéfice de l’ensemble de la faune.
À force d’arpenter les forêts et autres plaines agricoles, les chasseurs connaissent les habitats et dynamiques des populations. Cette expertise leur permet de contribuer au suivi des espèces locales et à la mise en œuvre, avec le soutien de diverses asbl, des pratiques favorables à la biodiversité telles que celles évoquées ci-avant, ainsi qu’en pages 4 et 5 de la présente édition. Et les bénéfices pour la faune sont généralement visibles dès les premières années qui suivent l’engagement, ce qui est assez encourageant pour l’ensemble des parties prenantes.
La chasse, parfois pointée du doigt pour certaines pratiques contestées, comme toute autre activité, montre donc une autre facette d’elle-même. Les chasseurs confirment ainsi qu’intérêts cynégétiques et biodiversité peuvent aller de pair et s’enrichissent mutuellement lorsqu’ils s’inscrivent dans une gestion durable et réfléchie des territoires.
