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Parce l’Histoire doit être racontée et connue!

Je viens de terminer « La sage-femme d’Auschwitz » d’Anna Stuart, roman inspiré de la vie de Stanislawa Leszczynska, sage-femme polonaise qui, lors de son incarcération au camp de concentration d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, mit au monde plus de 3.000 enfants au destin souvent funeste.

Temps de lecture : 2 min

Ce roman lui rend hommage sans prétendre être une biographie et témoigne surtout de la terrible souffrance endurée par tant de personnes pendant l’Holocauste. Tout le monde devrait avoir accès à ce genre d’écrit, ne fût-ce que pour prendre conscience de l’horreur dont l’Homme est capable et pour éviter, si ce n’est déjà trop tard, que de telles ignominies se reproduisent. Ce livre est une fiction mais il fait néanmoins référence à de nombreux personnages, faits et pratiques bien réels qui lui confèrent un caractère historique tout à fait instructif. Il parle aussi d’amitié et d’amour, de sacrifice, de solidarité, de professionnalisme et d’une volonté impressionnante de survivre car « rester en vie était leur seule arme ». L’auteure décrit avec beaucoup de finesse et de respect l’Histoire et le ressentit des malheureux qui l’ont subie.

Autre témoignage qui vaut, selon moi, la peine d’être connu est « Le tatoueur d’Auschwitz » d’Heather Morris qui narre l’histoire d’amour de Ludwig Eisenberg (Lale) et Gisela Furhmannova (Gita) au cœur de l’enfer d’Auschwitz. Ce livre est également intéressant car il expose la vision particulière d’un prisonnier du camp de par sa position « privilégiée » et à la fois horrible de tatoueur.

Ce ne sont bien sûr pas des bouquins qui mettent en joie, néanmoins ils permettent de remettre les choses en perspective, de prendre conscience de tous nos privilèges et surtout de faire mémoire.

Delphine Jaunard

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