Le froid ralentit la floraison et perturbe les insectes !
Les températures inférieures aux normales saisonnières avec des gelées nocturnes tardives, ainsi que la sécheresse, marquent cette période où la floraison du colza d’hiver est généralisée.
Par : Le Sillon Belge
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Les conditions actuelles sont peu favorables aux vols d’insectes. Dans les champs suivis dans le cadre du réseau d’observation d’insectes en colza, très peu de méligèthes ont encore été observés et un seul charançon des siliques a été trouvé dans 3 champs.
Les jeunes siliques sont en cours de formation. L’impact du gel nocturne ne peut être évalué en colza dans les heures qui suivent le gel. Le développement ultérieur des siliques sera observé. La floraison du colza n’étant pas terminée, les compensations peuvent toujours se produire par le développement d’un nombre plus important de siliques ou par un nombre plus élevé de graines par silique lors de leur remplissage.
Une météo nettement plus douce est annoncée pour les prochains jours de sorte que les insectes seront plus actifs sur les cultures. Les abeilles et autres pollinisateurs pourront alors profiter de ces conditions estivales pour butiner les fleurs de colza.
Surveillance
Aucun traitement insecticide contre les charançons des siliques n’est à envisager vu leur absence actuelle dans les champs. La surveillance continuera la semaine prochaine car les jeunes siliques sont les cibles de ces insectes. L’attention doit porter sur l’éventuelle arrivée des charançons des siliques à surveiller en bordure de champ.
Le sclérotinia reste une maladie préjudiciable, même en conditions très sèches pendant la floraison à l’instar de ce mois sans pluie. Si un traitement fongicide est réalisé pendant la floraison, il faudra veiller à ne pas traiter pendant les heures de butinage des insectes pollinisateurs, en l’occurrence de préférence le soir lorsqu’il fait sec, plutôt que le matin.
Filière boisSi les fruitiers de nos vergers se composent le plus souvent d’un sujet porte-greffe auquel est greffée une variété fruitière, il arrive également que l’on ait recours à un entregreffe. Ce dernier permet, notamment, d’améliorer la compatibilité, de modifier la vigueur de la ramure ou encore d’adapter les arbres à un sol peu favorable. Le sur-greffage, lui, fait intervenir d’autres méthodes. Sur des arbres déjà en place, il permet de changer plus rapidement la charpente et la variété productrice de fruits.
