Surfaces et demande

de pommes de terre en hausse

Il s’agit là des estimations fournies par la Belgique, la France, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le Nepg, qui regroupe ces 5 pays producteurs de pommes de terre, insiste toutefois sur le fait que cette hausse des superficies ne signifie pas automatiquement que la récolte sera en hausse, le rendement par ha étant bien plus déterminant que la surface pour la production finale.

Une demande prévue en forte hausse

Le Nepg estime que l’augmentation de la capacité de transformation et de l’export de produits finis hors UE va stimuler les besoins pour la prochaine saison d’environ 750.000 tonnes. « La transformation est en progression en particulier en Belgique, de sorte que l’extension des surfaces est en ligne avec l’accroissement de la demande.»

Trop tôt pour estimer le rendement

Ledit groupement estime également qu’il est prématuré de vouloir réaliser à ce stade de la saison une estimation de la récolte 2017. Ces dernières semaines, il a fait extrêmement sec dans la plupart des régions, avec parfois des restrictions d’irrigation. La récolte toute proche de hâtives industrielles dans notre pays en a particulièrement souffert, et elle serait inférieure de 20 à 25 % par rapport à l’an dernier. Par contre, malgré la sécheresse, les cultures principales se portent plutôt bien, en particulier en Grande-Bretagne. Le retour actuel de pluies induit du rejet/repousses au champ qu’il faudra suivre attentivement.

La météo et les conditions de croissance des prochaines semaines seront déterminantes, puisque pour les principales variétés, le tonnage se forme en juillet et surtout en août. Au stade actuel, tous les scénarios restent possibles. Le Nepg fera une nouvelle estimation de la situation mi-août sur la base de prélèvements aux champs.

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