Accueil Archive

La difficile cohabitation

entre arboriculture et apiculture

La commercialisation des fruits à pépins passe avant tout par la vente de gros calibres bien formés. Ce qui n’est possible que si les pommiers et poiriers ne sont pas trop chargés en fruits. Les arboriculteurs fruitiers ont finalement peu d’intérêt à une fécondation très élevée de leurs arbres fruitiers. Une bonne part de la fécondation est déjà assurée par les abeilles sauvages et par le vent.

Dans l’entité de Waremme, le plateau d’Oleye, avec ses plantations et cultures fruitières, constitue mon terrain favori pour les observations en fruiticulture et arboriculture fruitière.

Après la lecture d’écrits sur ce qui s’observe ailleurs, que ce soit outre-mer ou dans les pays voisins, mon premier réflexe est de vérifier s’il en est de même sur le terrain ! Cela m’a valu régulièrement des volées de bois vert de la part de certains scientifiques du monde apicole, trop prompts, à mon avis, à vouloir transférer à nos...

Article réservé aux abonnés

Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines

Abonnez-vous

Déjà abonné au journal ?

Se connecter ou Activez votre accès numérique

La Une

Entregreffages, sur-greffages et doubles greffages: des techniques qui ont leur intérêt au verger

Filière bois Si les fruitiers de nos vergers se composent le plus souvent d’un sujet porte-greffe auquel est greffée une variété fruitière, il arrive également que l’on ait recours à un entregreffe. Ce dernier permet, notamment, d’améliorer la compatibilité, de modifier la vigueur de la ramure ou encore d’adapter les arbres à un sol peu favorable. Le sur-greffage, lui, fait intervenir d’autres méthodes. Sur des arbres déjà en place, il permet de changer plus rapidement la charpente et la variété productrice de fruits.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs