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Les prix des produits alimentaires mondiaux continuent de grimper

Le blé et les produits laitiers continuent à tirer les prix alimentaires mondiaux vers le haut pour le quatrième mois consécutif, tandis que l’offre mondiale de céréales se porte bien.

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Les prix mondiaux des produits alimentaires de novembre ont augmenté de 1,2 % par rapport au mois d’octobre. Cela représente la quatrième hausse mensuelle consécutive des prix, relève l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) dans son bulletin du 2 décembre.

Produits laitiers et viandes « s’opposent »

Les prix des produits laitiers sont en partie responsable de la hausse globale constatée en novembre, puisqu’il ont crû de 3,4 % par rapport au mois d’octobre. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

A contrario, les prix de la viande ont fléchi de 0,9 %, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande bovine et de la chair de volaille sont restés stables.

Les céréales au plus haut

Les prix des céréales ont gagné 3,1 % par rapport au mois précédent et 23,2 % par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011. Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Russie.

Côté sucre, les prix étaient plus élevés de 1,4 % par rapport à octobre et de près de 40 % par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Enfin, les prix des huiles végétales ont reculé de 0,3 % après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

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