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Production animale, enjeu mondial

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Dans le cadre de la Grüne Woche – Semaine verte internationale –, salon mondial de l’Agriculture et de l’Alimentation organisé tout récemment à Berlin, il a notamment été question de l’avenir de l’élevage. Celui-ci figurait même au cœur d’une conférence mondiale sur le thème « façonner l’avenir de la production animale de manière durable, responsable, efficace ». Vaste programme à l’heure où la viande est la cible de divers courants de pensée dans la société et où l’élevage est de manière plus large critiqué pour son empreinte écologique et sa responsabilité dans le changement climatique et la perte de biodiversité. Lors de cette conférence à laquelle participaient des responsables de l’Agriculture de plus de 70 pays à travers le monde, tout en soulignant la nécessaire collaboration de la communauté internationale à l’exigence impérative de durabilité, le directeur général de la Fao – organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture – n’a pas manqué de rappeler combien le secteur de l’élevage est essentiel pour maintenir une certaine sécurité alimentaire et contribuer aux moyens d’existence des populations rurales. » La Fao estime en effet que plus de la moitié des personnes pauvres rurales à travers le monde sont des éleveurs de bétail. Les plus pauvres d’entre eux dépendent de bovins, ovins et caprins qui jouent un rôle vital en aidant à sécuriser les moyens d’existence. La consommation de produits animaux est aussi facteur d’amélioration de la nutrition, surtout pour les enfants des pays en développement, dont le développement cognitif et physique requiert des micronutriments décisifs tels que le zinc et le fer, insiste encore cette agence onusienne. L’amélioration des modes de gestion de l’élevage, dans une voie efficace, responsable et plus écologique représente bien aujourd’hui un immense défi auquel la communauté internationale doit accorder une priorité absolue, en commençant par une implication forte au niveau régional.

La Une

Pommes de terre dans la zone NEPG: des prix plus élevés, une demande en hausse, mais attentions aux déséquilibres!

pommes de terre La baisse de la production de pommes de terre (saison 2022) dans l’ensemble de la zone NEPG et le faible effet de l’inflation ont jusqu’à présent conduit à des prix sur le marché libre raisonnablement bons pour les producteurs. La hausse des prix des contrats et les risques supplémentaires liés à la production de pommes de terre ont déjà entraîné et entraîneront différentes conséquences pour l’ensemble du secteur de la pomme de terre, des producteurs de plants jusqu’à la grande distribution et les consommateurs.
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