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Des cours en hausse

Tous les signaux sont au vert. Les cours des JB en Europe finissent l’année au plus haut, grâce à une demande ferme, notamment en Italie.

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Après une stabilisation sur la période avril-juillet, la cotation du JB Charolais de 700-750 kg à la bourse de Modène n’a pas cessé de grimper pour atteindre fin décembre 2,75 €/kg vif (+8 % /2016). La cotation du Croisé national a suivi la même tendance à 2,43 €/kg vif (+1 % par rapport à 2016). Celle du mâle limousin de 600-650 kg a bondi lui aussi pour atteindre 2,83 €/kg (+5 % /2016). Seules les cotations des femelles, charolaises et limousines, restent stables depuis plusieurs mois à respectivement 2,63 €/kg et 2,98 €/kg.

Cette bonne tenue des cours est à mettre sur le compte de la reprise de la consommation dans la botte, après 10 ans de baisse quasi-ininterrompue. Sur les 9 premiers mois de 2017, les achats des ménages ont progressé en volume comme en valeur.

La BDNI italienne faisait état d’une hausse du nombre de mâles de 1 à 2 ans présents dans les ateliers fin décembre (+5 % par rapport à 2016). En revanche, les mâles de 0 à 12 mois étaient moins nombreux que l’année précédente (-1 %). Les sorties devraient se maintenir en début d’année 2018.

En Allemagne, les sorties de taurillons ont fortement baissé sur les 4 dernières semaines de l’année. En conséquence, les cours ont continué leur progression. La cotation du JB U a terminé l’année à 4,19 €/kg de carcasse (+7 % /2016). Celle du JB R à 4,12 €/kg (+7 % /2016) et celle du JB O à 3,72 €/kg (+7 % /2016).

En Pologne, 803.000 taurillons ont été abattus sur les 10 premiers mois de l’année, soit 14 % de plus qu’en 2016, ou +100.000 têtes. Convertie en euros, la cotation du JB O polonais termine l’année à 3,65 €/kg de carcasse (+8 %). Les exportations polonaises de viande bovine sont toujours très dynamiques. En cumul sur les 9 premiers mois de l’année 2017, elles ont totalisé 356.000 téc (+12 %).

Les envois de viande réfrigérée ont progressé vers l’Italie (+9 %), l’Allemagne (+6 % /2016) et l’Espagne (+25 %). À l’inverse, les expéditions ont chuté vers les Pays-Bas (-20 % /2016) où les abattages massifs de vaches de réforme ont réduit les besoins en viande importée.

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