blocage des fermes suspectes
La modification est entrée en application le 5 février. Le test PCR sur organe pourra désormais être utilisé légalement pour la confirmation ou l’infirmation en laboratoire d’une suspicion de tuberculose bovine (lésions à l’abattoir ou prélèvement suite à un abattage sur ordre d’un animal suspect), à la place des tests de culture de la bactérie comme c’était jusqu’à présent le cas.
« Nous avons la chance en Belgique d’être, pour le moment, indemne de tuberculose bovine depuis 2003 mais il est important d’améliorer notre plan de prévention en y intégrant les nouvelles méthodes scientifiques », estime le ministre fédéral de l’Agriculture, Denis Ducarme.
Fiabilité et rapidité
Les techniques de test PCR modernes sont fiables et permettent un diagnostic de tuberculose (positif ou négatif) en environ 48 heures. Pour les cultures bactériennes, les délais sont beaucoup plus longs et ce n’est, par exemple, qu’après 2 mois sans développement de la bactérie que le diagnostic négatif pouvait être posé et permettait de lever une suspicion éventuelle. Inversement, en cas de test PCR positif, le foyer est déclaré beaucoup plus rapidement, permettant alors une action beaucoup plus rapide.
Annoncés en mai dernier, les autres principes de surveillance et de lutte, par analyse de sang notamment, devraient être légalisés avant la campagne hivernale 2018-2019.
Il est à noter que suite à la modification intervenue, la définition de tuberculose bovine ne se limite plus à Mycobacterium bovis, mais est élargie au Mycobacterium tuberculosis complex (MTC), condition pour pouvoir utiliser ce test PCR. M. tuberculosis, M.bovis, M. bovis BCG, M. africanum, M. microti, M. canettii, M. pinnipedii, M. caprae, M. orygis et M. mungi font partie du MTC.
Cependant, seule M. bovis est concernée dans les conditions belges.