« Outre les conséquences catastrophiques qu’elle aurait sur les agriculteurs (en culture de betterave, des pertes de rendement entre 20 et 40 % sont souvent évoquées), cette interdiction totale aurait également des répercussions sur l’environnement et l’économie globale de la région, avec des pertes d’emploi en amont et en aval de l’agriculture », avance le syndicat. Celui-ci plaide donc pour que le dossier des néonicotinoïdes soit abordé dans sa globalité, y compris les répercussions possibles en cas d’interdiction de ces produits.
Enfin, la Fwa se dit convaincue que « retour à une bonne santé des abeilles ne réside pas dans des interdictions successives de produits phyto, sans offrir d’alternatives crédibles, mais dans une recherche à long terme (notamment sur les moyens de lutte contre le varroa) et dans une succession d’actions positives en partenariat entre les agriculteurs et apiculteurs ».