Accueil Archive

Des pommes de terre et du quinoa

pour préserver les terres agricoles!

Temps de lecture : 2 min

La situation des terres agricoles en Wallonie est critique. Elles sont de plus en plus menacées par des projets d’artificialisation du sol, que ce soit pour construire des infrastructures de transport, de lotissement, ou pour développer des zones d’activités économiques. Or, ces terres sont essentielles au développement d’une agriculture locale durable au service d’une alimentation de qualité. La Journée internationale des luttes paysannes est l’occasion de rappeler cet enjeu fondamental.

Le Réseau de soutien à l’agriculture paysanne (Resap) et le mouvement « Pays vert et collines » (regroupant des collectifs citoyens et associations locales) ont mobilisé plus de trente organisations pour mener, ce dimanche 15 avril, une action symbolique sur d’anciennes terres agricoles transformées en un zoning à Ghislenghien. Les infrastructures sont créées, mais le zoning reste vide depuis plusieurs années. Des pommes de terre biologiques et du quinoa y seront plantées pour rendre ces terres à l’agriculture. Cette action vise à dénoncer les politiques d’aménagement du territoire qui nuisent à la sauvegarde des surfaces agricoles.

Autre moment fort de cette journée : la présentation officielle du nouveau réseau « Occupons le terrain » qui regroupe une quinzaine de collectifs citoyens en lutte pour le « sauvetage » des terres agricoles et des espaces naturels aujourd’hui menacés.

La journée se poursuivra dans un manège menacé par la construction d’une deuxième route d’accès au parc Pairi Daiza, avec différentes activités, dont un forum sur les enjeux de l’accès à la terre.

L’action débutera à 11h au Chemin des Skippes, zoning « Orientis 3 » à Ghislenghien. À partir de 12h30, le reste des activités aura lieu au manège « Les Crins de Soie » Le Patard, 5 à Mévergnies-lez-Lens.

La Une

NTF conteste la lecture politique du foncier agricole

Politique À la lumière des chiffres 2025 de l’Observatoire du foncier agricole wallon, la Fédération NTF estime que le débat public se trompe de cible. Si elle salue la rigueur du travail mené par la DAFoR, l’organisation appelle à recentrer l’action politique sur l’accès sécurisé à la terre plutôt que sur la question de la propriété.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs