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La cercosporiose se développe !

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Le développement de cercosporiose observé dans parcelles non traitées ou traitées fin juillet est parfois explosif avec plus de 30 % de feuilles touchées par la maladie. La pression exercée par celle-ci varie fortement en fonction de la parcelle (microclimat, variété, rotation…). L’oïdium est toujours présent mais affiche un développement plus lent. La rouille est observée régulièrement mais à des niveaux faibles.

Dans son message du 22 août, l’institut betteravier recommande ce qui suit :

– inspecter les parcelles (ne pas observer les feuilles jaunies ou sénescentes) ;

– effectuer un traitement fongicide uniquement si le seuil de traitement est atteint (20 % pour la cercosporiose) et si les betteraves sont arrachées après le 10 octobre.

Ce traitement visera principalement à protéger les nouvelles feuilles.

Après le 20 août, un traitement de rappel est justifié lorsque le seuil de traitement est atteint, à savoir :

– cercosporiose et ramulariose : lorsque 20 % des feuilles sont touchées ;

– oïdium et rouille : lorsque 30 % des feuilles sont touchées.

Par ailleurs, dans le cadre de la gestion des résistances, il est vivement conseillé d’alterner les substances actives en tenant compte de leur mode d’action.

On veillera aussi à choisir un fongicide ou un mélange de fongicides efficace contre le complexe de maladies présentes, à traiter à la dose pleine agrée pour obtenir une rémanence suffisante, et à intervenir dans de bonnes conditions de température et d’humidité (200 l/ha d’eau sur betteraves non-flétries). Le choix du fongicide tiendra également compte de son délai d’application avant récolte (entre 21 et 45 jours) et du nombre d’applications autorisées.

Notons enfin qu’un traitement de rappel n’est à envisager que si l’arrachage est prévu après le 10 octobre.

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