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Pour une autonomie quasi totale

Pour complémenter

la ration de base,

les concepteurs de

l’exploitation ont installé

une fabrique d’aliments.

Temps de lecture : 2 min

L’outil permet de fabriquer et d’adapter les aliments en fonction de l’appétence des animaux. Il confère à la ferme une autonomie toujours plus grande. À l’exception du soja et des aliments à destination des nouveaux nés, tous les aliments sont produits à Bel Orient.

En outre, l’atelier est entièrement automatisé. Le responsable « élevage » y passera une heure par semaine pour préparer ses commandes. Victor Etienne, gestionnaire de l’exploitation : « Pour le pôle alimentation global, sept heures par semaine sont nécessaires pour alimenter pratiquement trois cent animaux. Il nous permet un gain de temps considérable.

D’autant qu’il offre un meilleur contrôle pour un produit fini de meilleure qualité. La traçabilité s’en trouve améliorée. »

Jusqu’à 5.000 t d’aliments produits par an

Cette fabrique d’aliments est capable de produire 5.000 t à l’année. « Sur la première année d’exercice, on va produire 600t » estime Victor. « L’outil doit permettre à Bel Orient d’être réactive et de pouvoir expérimenter un maximum de formules. »

Il poursuit : « On lance des formulations par 500 kg. Si on constate une diminution d’appétence trois jours après, on peut ajouter un additif ou ajuster la formule et au bout de trois jours on vérifie de nouveau les données. »

Au total, 6 aliments sont produits à Bel Orient : pour les veaux, pour les vaches gestantes, pour les vaches en lactation… Ils vont être envoyés aux 13 silos des 13 dac par un système de pression et dépression d’air.

« Un quatorzième silo va nous permettre de produire en petite quantité un aliment pour les veaux mais aussi faire des essais à exporter en dehors de l’exploitation, pour des clients par exemple. On peut aussi mener des essais ailleurs mais avec une fabrication à Bel Orient », Souligne

Se réapproprier son alimentation

Si la fabrique d’aliments peut sembler innovante, dans le secteur porcin elle ne l’est pas du tout ! La fabrication à la ferme existe depuis longtemps. C’est un bon moyen de se réapproprier son alimentation

« En termes économiques, la structure sera facilement rentabilisée. Si l’on tient compte des marges effectuées sur les aliments du commerce, c’est un des pôles les plus faciles à amortir. » poursuit Victor.

À bel orient pour le tonnage avec lequel ils travaillent, l’outil sera rentabilisé au bout de 10 ans.

C’est aussi un outil qui est adaptable. « Si on venait un jour à agrandir le troupeau, la structure nous permettrait d’être toujours en phase avec les besoins de l’élevage. »

P-Y L.

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