Accueil Archive

Pas de souci jusqu’ici, mais les réserves sont minces…

Temps de lecture : 2 min

Même si le mois de juin en cours s’avère relativement pluvieux (mais des sous-régions restent encore peu arrosées, par exemple en Hesbaye), on observe un certain déficit sur avril et mai. La majeure partie de la zone de production de pommes de terre cumule entre 60 et 100 mm sur les 2 mois, alors que la normale à Uccle s’élève à 117,8 mm. L’ouest du pays a reçu moins de pluies (60 à 80 mm globalement sur les 2 Flandres) que le centre (80 à 100 mm). Quelques sous-régions « patatières » ont été davantage arrosées (autour de Mons, Liège, Anvers).

Les besoins en eau de la culture ne sont pas encore élevés à la période de levée-développement foliaire, mais avril et mai succèdent à une longue période de déficit hydrique (hormis quelques mois ) de sorte que les réserves en eau sont basses. Globalement, on peut estimer que les cultures n’ont pas manqué d’eau depuis les plantations : le développement racinaire est plutôt faible, ce qui rend les plantes plus sensibles aux éventuelles sécheresses plus tard dans la saison.

Recherche de parcelles

La Fiwap entreprend la poursuite de ses essais de modulation de défanant dans le cadre du projet Defapot. À cette fin, elle recherche des parcelles de caractéristiques assez précises : dans un rayon de 10 km autour de Gembloux, buttes de 75 cm avec effacement des buttes pour les traces de pulvérisation, idéalement variété Bintje ou Fontane.

La Une

Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs