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Nouvelle hausse, légère, des dépassements

Les produits alimentaires de l’UE ont enregistré en 2017 une petite hausse des limites légales des résidus de pesticides, mais aussi, dans le même temps, une augmentation du nombre de produits qui en sont exempts.

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En 2017, 95,9 % des produits alimentaires de l’UE présentaient un taux de résidus de pesticides inférieur aux limites légales (LMR pour limites maximales de résidus) contre 96,2 % en 2016 et 97,2 % en 2015, indique le rapport annuel de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) publié le 26 juin. Et, sur les 88.247 échantillons analysés par les États membres, couvrant 801 pesticides, 54,1 % ne contenaient pas de résidus quantifiables et 41,8 % contenaient des résidus à des niveaux inférieurs aux LMR. Le taux de dépassement des limites légales était donc de 4,1 % (contre 3,8 % en 2016) mais, compte tenu de l’incertitude analytique, seulement 2,5 % des échantillons qui dépassaient nettement ces limites ont déclenché des actions légales ou administratives de la part des autorités.

Les échantillons provenant de pays tiers présentaient un taux de dépassement des LMR plus élevé (7,6 %) et un taux de non-conformité plus élevé (5,5 %) que les denrées alimentaires produites dans l’UE.

« La hausse des dépassements entre 2016 et 2017 s’explique dans une certaine mesure par l’augmentation du nombre d’échantillons prélevés en 2017, qui était plus du double de celui de 2016 », et de plus ces échantillons sont prélevés en plus grand nombre dans les aliments issus de pays où des dépassements ont déjà été observés dans le passé. L’exposition alimentaire aux pesticides, combinant ces données avec les informations sur la consommation alimentaire, ne devrait pas occasionner de problèmes de santé chez les consommateurs », indique l’Efsa ».

Et d’ajouter que « 86,3 % des échantillons de produits issus de l’agriculture bio ne contenaient pas de résidus quantifiables, 12,2 % contenaient des résidus dans les limites légales et 1,5 % les dépassait. La plupart de ces échantillons ne contenaient que des résidus de substances qui ne proviennent pas nécessairement d’une utilisation de pesticides (par exemple des substances naturelles et polluants organiques persistants) ».

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