La décision du gouvernement chinois s’inscrit dans un contexte de marché difficile pour l’Empire du Milieu qui devrait connaître en 2019, d’après le dernier rapport sur les perspectives alimentaires publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, une baisse de 20 % de la production de viande porcine.
Subissant de plein fouet depuis août 2018 les effets dévastateurs de la peste porcine africaine, la Chine devrait donc cette année, toujours selon la Fao, augmenter de 35 % ses importations globales de viande, soit environ 2 millions de tonnes, pour compenser ce déficit protéique. Avant la mise en place de l’embargo, les États-Unis exportaient en 2013cpour plus de 500 Mio $ de produits avicoles vers la Chine.