«patrimoine sensoriel» en France

Ce jeudi 30 janvier, l’Assemblée nationale française a voté en faveur d’une proposition de loi instaurant, dans le code français de l’environnement, la notion de « patrimoine sensoriel ». L’idée est de protéger, au nom de ce patrimoine, certains bruits (d’animaux) et odeurs (de fumier par exemple) liés à la vie à la campagne.
Une initiative saluée par la Fugea. Le syndicat agricole demande aux responsables politiques de s’inspirer de l’exemple français « afin de poser un geste fort envers le monde agricole ». Pour elle, il est primordial que les herbivores qui pâturent, le travail de la terre nourricière et les chants de coqs puissent continuer à animer nos campagnes rurales et que nos fermes à taille familiale puissent continuer à les structurer », estime la Fugea. « Les bruits et odeurs issus du travail agricole sont des réalités des zones rurales qui ne sont pas toujours bien accueillies par le citoyen. Pourtant, de nos jours, il faut s’en réjouir et les percevoir comme des signaux salutaires qu’un agriculteur est toujours en activité près de chez soi », insiste la Fugea.
