Les plantations sont terminées à 90 % dans le pays

Pour des variétés mi-hâtives et/ ou à chair ferme, rien ne sert de de planter trop tôt... pour ensuite devoir défaner fin juillet-début août, parfois en pleine chaleur. Et se retrouver de cette manière avec des pommes de terre qui vont rester dans le sol pendant des semaines, avec des risques phytosanitaires inhérents, avant de les récolter, sauf bien-sûr sauf si l’on travaille avec des frigos, notait la Fiwap, le 28 avril.

En production biologique, il est fondamental de planter dans des terres bien réchauffées, si possible avec des plants au-delà du stade point blanc (prégermés, c’est beaucoup mieux !), pour obtenir des levées les plus rapides possible.

Au début de la semaine, les plantations à travers le Royaume étaient réalisées à 90 %… Quelques gros planteurs n’ont pas terminé, et pour les marchés spécifiques (frais, bio…), les terres qui ne sont encore plantées, le seront probablement fin de semaine ou la semaine prochaine.

Déficit hydrique au 22 avril

L’été hydrologique commence le 1er avril. Le professeur Patrick Willems du service d’Hydrologie de la KUL observe que ce début « d’été » est déjà marqué par un grave déficit hydrique, sur la base des données basées recueillies à la station météorologique d’Uccle).

Avec 5 mm de précipitations entre le 1er et le 22 avril, et 60 mm d’évapotranspiration (particulièrement intense avec les températures élevées et les vents desséchants qu’on a connus), le déficit s’élevait déjà à 55 mm, à la fin de la 3e semaine de ce mois.