de spécimens ligneux indigènes et sauvages
le Centre de Michamps compte sur votre collaboration.

D’origine locale
En 2019, une nouvelle convention entre la Région Wallonne et un groupe de partenaires a été signée. Elle vise à amplifier les actions en faveur de la promotion de la biodiversité en Wallonie via des plantations.
Cette nouvelle convention a débuté quelques semaines avant la déclaration de politique générale du gouvernement wallon qui souhaite planter 4.000 km de haies, mais la participation à cet ambitieux projet était opportune. Il est en effet essentiel qu’un maximum de plants soient d’origine locale car nos arbres ou arbustes sont parfaitement adaptés aux conditions de sol et de climat de nos campagnes. Importer des quantités importantes de plants de haies d’origines inconnues présente un risque d’observer des problèmes d’acclimatation, ou, pire, d’entraîner l’apparition de nouvelles maladies provenant d’autres régions.
Disposer de graines en suffisance
Pour développer une filière, il faut des plants et pour faire ces plants, il faut des graines en quantité, à un prix acceptable et, idéalement, chaque année. La difficulté pour les arbustes est qu’ils vivent souvent en petits groupes isolés et sont répartis sur un grand territoire. La maturité des fruits varie d’une région à l’autre et aussi entre individus. Outre les problèmes de prédation par les oiseaux, les distances à parcourir sont importantes. La récolte est donc difficile, d’autant qu’il faut l’accord de chaque propriétaire pour l’effectuer.
La première étape d’une filière passe par une cartographie de la ressource disponible afin de pouvoir soit assurer une récolte directement sur ces arbustes ou, mieux, s’en servir pour développer de futurs vergers à graines. Ces derniers combinent à la fois une mission prioritaire de production de graines et un rôle important de conservation du patrimoine génétique local.
Créer des vergers à graines
Afin d’augmenter et de faciliter la récolte de semences locales, une des stratégies vise donc à planter des vergers à graines. Il s’agit de rassembler en un même lieu une diversité représentative d’individus qui se féconderont entre eux et assureront la production de graines d’une diversité génétique suffisante.
Dans le cadre de la présente convention, l’accent prioritaire est mis sur cinq espèces : l’alisier torminal, la bourdaine, l’érable champêtre, l’aubépine à deux styles et la viorne obier (voir encadré). Il s’agit d’espèces importantes pour la constitution de haies, favorables aux insectes et pour la plupart aux oiseaux.
Participez vous aussi !
Afin de réaliser un inventaire et une cartographie des espèces en question, il est fait appel au public : naturalistes, forestiers, agriculteurs, propriétaires publics et privés ou simples promeneurs. Si vous connaissez des endroits où poussent des groupements ou des exemplaires assez remarquables de ces plantes, vous pouvez contacter Monsieur Eric Goosse (eric.goosse@uclouvain.be ou 0497/129 486 – répondeur) afin de lui communiquer :
– soit les coordonnées GPS (dans le format de votre choix), le nom du village ainsi que de la rue les plus proches du site ;
– soit une photocopie ou un scan d’une carte IGN ou Google Earth sur laquelle les arbres ou arbustes ont été clairement marqués ;
– vos coordonnées afin de pouvoir reprendre contact avec vous si nécessaire ;
Ces plantes doivent être spontanées, c’est-à-dire non plantées par la main de l’homme. Les plantes poussant au cœur des villages ou au bord de routes nationales et autoroutes seront écartées. N’hésitez cependant pas à communiquer les mêmes informations pour des espèces non reprises dans cette liste mais que vous jugeriez intéressantes (à titre d’exemple : nerprun purgatif, viorne lantane, cornouiller mâle, néflier, sureau noir, sureau rouge, ligustrum…).
À toutes fins utiles, un formulaire adapté pour faciliter les repérages est téléchargeables sur le site web du Centre de Michamp, dans la section vergers et agroforesterie vous (https ://centredemichamps.be/agro
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