
L’auteur met ces émissions sur le même pied d’égalité. Elles sont présentées comme agissant de la même façon. On comprend qu’il s’agit chaque fois d’un apport supplémentaire et définitif de carbone venant de l’extérieur vers l’atmosphère. Pourtant, rien ne se crée, tout vient de quelque part, et ce quelque part a, ici, toute son importance.
En effet, le carbone produit par les tracteurs provient des nappes pétrolières qui sont complètement isolées de l’atmosphère depuis des millions d’années, et ce carbone se retrouve dans l’atmosphère de façon quasi définitive. Par contre, le carbone que la vache rejette dans l’atmosphère est absorbé par photosynthèse par l’herbe… que la vache va ensuite manger. Elle recycle donc parfaitement. À mon sens, elle n’apporte pas 1 kg de carbone de plus dans l’atmosphère, puisqu’elle ne peut pas produire plus de carbone qu’elle n’en absorbe. Le tracteur importe du carbone étranger à son écosystème, tandis que la vache prélève le carbone dans son écosystème pour l’y remettre.
Voyez-vous la différence ?
