Pas de lapin... ni d’oiseau sous le sapin
Acheter un animal comme cadeau pendant les fêtes de fin d’année, sans se rendre compte des conséquences : en voilà une bien mauvaise idée ! C’est pourquoi les refuges ont lancé la campagne « Pas de lapin sous le sapin ». « Malgré la sensibilisation réalisée, cela reste une période problématique. Pour certains, les fêtes sont propices à aller en animalerie. On achète un lapin. Et si au début, c’est très mignon, après quelques mois, cela devient vite une corvée. Certains les abandonnent dans la nature, sans comprendre qu’ils sont incapables de survivre seuls », explique d’ailleurs Fabrice Renard. Et si les rongeurs ont le vent en poupe, ils ne sont pas les seuls… « Les oiseaux sont aussi concernés. Nous n’avons plus de volière disponible… En lançant la section des oiseaux, nous ne pensions pas que cela allait prendre autant d’ampleur. Dans nos futurs bâtiments, nous allons d’ailleurs agrandir leur espace ». Des volatiles, comme des perroquets qui peuvent vivre une centaine d’années.
Pour eux, comme pour les autres animaux, Animal sans toit souhaite continuer à se développer. « Nous avons le projet ambitieux de construire un nouveau bâtiment qui permettrait d’héberger des bovins, des moutons et des chèvres au rez-de-chaussée, ainsi qu’une section avec des grandes volières pour les oiseaux. Nous souhaiterions également créer un espace pour accueillir au mieux les personnes visitant notre refuge ».
En effet, plusieurs types de publics viennent à l’Asbl, il y a les écoles, mais aussi les pompiers et les policiers. Des professionnels avec lesquels Animal sans toit travaille main dans la main, notamment lors des interventions. « Ils viennent ici pour comprendre comment manipuler ces animaux, se familiariser avec eux. Par exemple, ils apprennent à mettre un licol à un cheval ». Des gestes essentiels pour être le plus efficace possible lors de missions animales.
D.T.