
De plus, il a déploré des avortements embryonnaires en juillet-août : « Depuis qu’elles sont rentrées à l’étable, deux ont encore avorté ». Des tests réalisés durant l’été ont confirmé qu’il s’agissait bien de la langue bleue.
Cette maladie a également eu un impact sur la fertilité des animaux : 40 % des bêtes saillies en mai sont revenues en chaleur. « Elles sont à présent gestantes, mais avec six mois de retard… » Quant à la production laitière, elle aussi été impactée. « Au contrôle laitier du 10 septembre, une vache ayant vêlé le 15 août est passée de 16 à 20 litres, à seulement 8 litres ».
En ce qui concerne les vaccins, l’éleveur est prêt. Toutefois, lorsque nous l’avons rencontré, son vétérinaire attendait toujours d’être livré. « J’espère que ce sera avant la mise au pré, en avril. Sinon, cela va compliquer la tâche ».
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